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Comment bien éclairer mon logement pour éviter les risques de chute ?
Pour éviter les chutes dans son domicile, l’éclairage est un point primordial qui peut parfois nécessiter quelques aménagements du logement. Il ne s’agit pas nécessairement d’un gros chantier, mais d’une modification clé qui permet de gagner en confort et en sécurité. En effet, avec l’âge, l’acuité visuelle diminue et les obstacles se font plus nombreux. En prenant en considération ces paramètres, des solutions efficaces et simples peuvent être apportées.
D'après notre étude "Mieux comprendre les chutes des personnes âgées pour les éviter" : deux Français sur trois (61 %) ont dans leur entourage une personne âgée ayant fait une chute chez elle au moins une fois. Ce pourcentage atteint 80 % parmi les Français qui accompagnent une personne âgée au quotidien (les « aidants »). Alors que l’aménagement du logement est perçu comme un facteur déterminant de prévention des risques de chute par 96 % des répondants, seuls 27 % d’entre eux considèrent que les personnes âgées sont suffisamment accompagnées dans l’aménagement de leur habitation.
Faire l’état des lieux lumineux de votre logement
Dans un premier temps, il va falloir effectuer un « diagnostic lumineux » de votre appartement ou de votre maison. Le but ? Se concentrer sur quelques points précis, souvent problématiques, afin de leur apporter les solutions les plus adéquates :
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Les zones d’ombre à éliminer absolument, surtout dans l’espace de circulation ;
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Les zones à « risque » sur lesquelles accentuer l’éclairage ;
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Les espaces d’activité de précision qui doivent posséder un éclairage dédié ;
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Chaque pièce doit avoir une source de lumière large, idéalement située au plafond ;
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Les installations peu fonctionnelles, qui nécessitent des ajustements pour gagner en praticité.
En fonction de votre diagnostic, les modifications nécessaires pourront être identifiées. Le plus simple mais aussi le plus pratique pour s’assurer de tout couvrir ? Penser le logement comme un parcours lumineux du pas de la porte d’entrée jusqu’à la pièce la plus éloignée. Là, l’idée va être de réfléchir en termes de facilité et d’efficacité afin de rendre les déplacements les plus sûrs possible, et cela de jour comme de nuit.
Dans la zone de circulation (que l’on considère comme étant celle de l’entrée, du ou des couloirs et de l’escalier) on s’assure que les interrupteurs sont suffisamment nombreux et accessibles. En effet, on souhaite pouvoir progresser dans l’habitation sans avoir à revenir sur ses pas pour éteindre la lumière. Pour sécuriser encore plus l’espace de circulation, il existe des solutions qui peuvent réellement faire la différence. On pense notamment à l’éclairage automatique qui s’allume au fur et à mesure que l’on avance, aux chemins lumineux composés de bandes LED (et en plus, ce système va vous durer longtemps), aux interrupteurs lumineux, plus faciles à repérer, aux adhésifs phosphorescents lorsqu’il fait sombre, aux sticks lumineux amovibles… Bref, une multitude d’options s’offrent à vous, selon vos goûts, votre budget et bien entendu, vos envies. On veillera tout particulièrement à ce que les escaliers, les petites marches et les dénivelés soient largement éclairés afin de les sécuriser au maximum.
Repenser les sources de lumière dans chaque pièce
Dans un premier temps, on veille à ce que le duo éclairage large et éclairage directionnel soit respecté. On vérifie ensuite que les interrupteurs soient facilement accessibles. Dans le cas contraire, on n’hésite pas à en faire poser davantage ! Des lampes avec des fils ? On fait en sorte que ces derniers n’entravent pas la circulation et on les fixe.
Pièce très importante de la maison : la chambre ! Son éclairage demande une attention toute particulière. Afin de pouvoir se lever facilement la nuit, il est indispensable qu’une source de lumière soit accessible directement depuis le lit et ce même lorsque vous vous trouvez en position allongée. Avec l’apparition de nouvelles technologies, il est désormais possible d’installer un système intelligent qui active la lumière dès lors que les pieds touchent le sol. Pratique, non ?
D’ailleurs selon le budget alloué à l’éclairage, sachez que les équipements automatiques, particulièrement séduisants et sécurisants, peuvent être installés dans tout le reste du logement. À détection de mouvement, de présence ou qui s’éclaire même en fonction du moment de la journée, ils offrent une tranquillité d’esprit certaine. Ce système automatique se révèle économique sur la durée, car seules les pièces occupées sont allumées. Cependant, l’investissement de départ est assez important car les travaux sont plus complexes et nécessitent la pose de capteurs aux prix souvent élevés. Néanmoins, sachez qu’il existe des aides de l'État lorsque ce type d’installation est effectuée par un professionnel.
Autre point à prendre en considération lorsque l’on cherche à gagner en confort de vision : la teinte des ampoules. Eh oui, il s’agit d’une petite subtilité mais qui n’est pas si anecdotique ! Globalement, privilégiez les tonalités neutres qui imitent la lumière du jour. Vous pouvez ensuite, selon le type d’espace (est-il dédié à une activité de concentration ou de détente ?) adapter la luminosité. Les blancs chauds seront parfaits pour se détendre, les blancs plus froids pour lire ou pratiquer une activité manuelle de précision. Pour un confort encore plus optimal et parce que certaines personnes sont particulièrement sensibles aux effets de la lumière du jour sur l’organisme, il est également possible de s’équiper d’un éclairage circadien afin de gagner en bien-être.
Une fois que l’on a couvert la surface totale du logement, on peut, pour une sécurité optimale, investir dans des sources de lumière supplémentaires comme des veilleuses. Loin d’être uniquement destinées aux enfants, les veilleuses diffusent une lumière douce que l’on peut par exemple laisser allumée la nuit : dans la chambre ou dans le couloir qui la sépare des toilettes, si l’on a tendance à se lever la nuit.
Repenser tout l’éclairage de son logement, c’est souvent augmenter les sources de lumière et multiplier les ampoules. Des modifications qui ont un coût financier et un impact environnemental non négligeable. Alors quelles ampoules basses consommation choisir ? Privilégiez les LED (estampillées A+ et A++) aux ampoules basse consommation classiques (les ampoules fluocompactes ou LFC) notamment pour la zone de circulation. Même si les LED ont un coût plus élevé au départ, elles seront finalement vite plus économiques car elles consomment moins et durent plus longtemps. Une autre de leurs caractéristiques, c’est qu’elles mettent moins de temps à s’allumer que les LFC, dont l’éclairage est progressif et demande un peu de temps pour atteindre sa pleine puissance. Cependant, il sera possible de choisir des LFC pour les zones de lecture ou de détente. Vous l’aurez compris, choisir un éclairage adapté, c’est mettre toutes les chances de son côté pour un logement plus sécurisé et éviter les chutes !
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