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L’alpinisme, pour rester au sommet… de sa forme !
Parce qu’il met en œuvre plusieurs disciplines sportives, l’alpinisme est une activité qui demande une bonne forme physique et des connaissances techniques. L’ascension en haute montagne implique une préparation rigoureuse et le respect absolu de consignes de sécurité pour éviter les accidents. Malheureusement, chaque été, en France, 3 000 personnes sont secourues en montagne, le plus souvent par manque de préparation.
L’alpinisme, un sport qui en contient plusieurs
Qui dit alpinisme dit ascension en haute montagne, donc difficultés à progresser vers le sommet. Ces difficultés sont inhérentes à la pratique et distinguent l’alpinisme de la randonnée.
Apparu au XIXe siècle sous l’influence des premiers touristes britanniques, l'alpinisme a évolué pour inclure divers sports à part entière : marche, escalade de parois rocheuses ou de glace, ski hors-pistes, etc. Chacun de ces sports exige un entraînement physique, du matériel spécifique et des connaissances techniques particulières.
L’alpinisme, un sport qui fait travailler tout le corps… et la tête !
L’élément de randonnée inclus dans l’alpinisme est bénéfique pour le système cardiovasculaire, la lutte contre le diabète et le surpoids et la prévention de l’ostéoporose. L’escalade, autre élément essentiel de l’alpinisme, sollicite l’ensemble des muscles, en particulier les muscles abdominaux, le système cardiovasculaire, mais également la souplesse des articulations et le sens de l’équilibre.
Mais les bénéfices de l’alpinisme ne sont pas que physiques. Il contribue à développer le sang-froid, la persévérance, la résistance à la souffrance physique, l’entraide et l’esprit d’équipe. Chez les adolescents, il contribue à donner le sens des responsabilités, une meilleure capacité à évaluer le risque et une plus grande confiance en soi.
L’alpinisme, un sport qui expose à de nombreux risques
Sans aller jusqu’aux chutes qui peuvent être mortelles, l’alpinisme expose à des risques moins dramatiques mais néanmoins sévères.
Le mal aigu des montagnes peut apparaître dès 2 000 mètres d’altitude. Il est dû à la baisse de la quantité d’oxygène disponible dans l’atmosphère. Il se traduit par des maux de tête, des vertiges, une fatigabilité exagérée et un essoufflement. De petits œdèmes (gonflements) apparaissent au niveau du visage ou des mains. Une descente à plus basse altitude devient urgente.
Les entorses surviennent plus fréquemment sur les terrains accidentés et lorsque l’organisme est fatigué, donc en fin de parcours. Les muscles des jambes sont très sollicités : crampes, courbatures, contractures surviennent chez l’alpiniste qui force trop sur l’allure ou la distance par rapport à son rythme habituel.
La peau des pieds est à la merci de chaussures mal adaptées. Enfin, les coups de soleil sont à craindre, surtout lorsque les nuages masquent l’ardeur du soleil.
Prévenir les accidents d’alpinisme
En alpinisme, la liste des précautions et des mesures de sécurité à prendre est très longue et varie si la course en montagne prévoit de l’escalade, du ski ou d’autres techniques particulières.
Dans tous les cas, ces mesures de prévention concernent :
- la planification de la course et des difficultés à prévoir, pour être certain de respecter ses capacités et d’avoir le bon équipement avec soi ;
- la constitution d’un groupe : partir à plusieurs permet d’aller chercher du secours en cas d’accident ;
- le choix, la préparation et la vérification du matériel et des vivres ;
- la connaissance des conditions météo à venir ;
- la connaissance de l’attitude à avoir en cas de coup dur, élément essentiel de la sécurité en montagne ;
- enfin, l’information des proches ou des autorités sur le parcours prévu.
Vérifiez également auprès de votre assureur que vous êtes couvert pour les coûts liés à un éventuel sauvetage en montagne.
Sources
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