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26/09/2022

La contraception féminine en pratique

Au quotidien, la contraception féminine nécessite de choisir la méthode qui est la plus adaptée à sa sexualité, à sa vie amoureuse, à ses contraintes, à son état de santé, etc. Les options sont nombreuses et l’aide d’un médecin est souvent nécessaire pour s’y retrouver. Parce que la plupart des grossesses non désirées sont dues à un oubli de pilule contraceptive, mieux vaut avoir en tête la conduite à tenir en cas d’accident de contraception.

Comment bien choisir son mode de contraception ?

Chaque mode de contraception féminine a ses avantages et ses inconvénients qu’il faut connaître pour choisir celui le plus adapté à ses attentes.

La pilule

Les « plus » de la pilule

  • Elle diminue le flux et atténue les douleurs des règles.
  • Le grand choix des pilules proposées multiplie les chances de trouver celle qui convient à chacune.
  • Elle protège de certaines affections gynécologiques (endométriose, kystes de l’ovaire) et semble diminuer le risque de cancer de l’ovaire.

Les « moins » de la pilule

  • Le risque d’oubli est réel et toutes ne sont pas remboursées.
  • Le risque de diminution du désir sexuel.

Le stérilet

Les « plus » du stérilet

  • Il se pose pour plusieurs années, d’où une certaine tranquillité.

Les « moins » du stérilet

  • Le stérilet au cuivre augmente souvent la durée et l’abondance des règles.
  • À l’inverse, le stérilet à la progestérone supprime les règles, pouvant inquiéter celles qui ont besoin de ce repère pour ne pas craindre une grossesse.

Les implants, les patchs et les anneaux contraceptifs

Leurs « plus »

  • Les hormones sont diffusées de manière continue.
  • Les risques d’oubli sont diminués.
  • L’implant est la plus efficace de toutes les contraceptions.

Leurs « moins »

  • Le patch peut irriter la peau et l’anneau peut entraîner des pertes vaginales gênantes.
  • 6-7 % des femmes ayant adopté l’implant contraceptif présentent des saignements plus fréquents.

Que faire en cas d’oubli de pilule ?

Les mesures à prendre lors d’un oubli de pilule varient selon le type de pilule (estroprogestatives ou microprogestatives) et la durée écoulée depuis l’oubli (depuis l’heure de prise habituelle).

  • Si l’oubli date de moins de 12 heures (pilules estroprogestatives) ou de moins de 3 heures (microprogestatifs), sauf mention particulière de la notice, il faut prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre le traitement à l’heure habituelle, même si cela signifie prendre deux comprimés le même jour.
  • Si l’oubli date de plus de 12 heures (pilules estroprogestatives) ou de plus de 3 heures (microprogestatifs), sauf mention particulière de la notice :
    • il faut prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre le traitement à l’heure habituelle, même si cela signifie prendre deux comprimés le même jour ;
    • il faut utiliser, en cas de rapport sexuel dans les sept jours suivants, une seconde méthode de contraception non hormonale (par exemple, des préservatifs) ;
    • si la pilule est estroprogestative, et si la période de sept jours avec préservatifs s’étend au-delà du dernier comprimé actif de la plaquette en cours, il ne faut pas prendre les comprimés inactifs et démarrer immédiatement une nouvelle plaquette.
  • S’il y a eu oubli de deux comprimés ou plus, ou si un rapport sexuel a eu lieu dans les cinq jours précédant l’oubli, il est nécessaire de consulter son médecin ou son pharmacien rapidement pour utiliser une méthode de contraception d’urgence (pilule dite « du lendemain » ou pose d’un stérilet au cuivre).

Gare aux erreurs d’utilisation des contraceptifs locaux !

Lorsqu’on utilise un spermicide, il est déconseillé de se laver au savon ou de prendre un bain avant un rapport et durant les quatre heures qui suivent, sous peine d'inefficacité.

Hormis l'éponge spermicide et la cape cervicale qui restent efficaces en cas de rapports répétés, une nouvelle contraception locale est indispensable avant un second rapport.

 

Que faire lorsqu’un préservatif se déchire ?

Une rupture de préservatif implique de consulter un médecin ou un pharmacien pour mettre en place une contraception d’urgence. De plus, si le partenaire est occasionnel ou s’il est séropositif pour le VIH, une visite aux services d’urgence est nécessaire pour évaluer la nécessité de recevoir un traitement dit « post-exposition au VIH », destiné à prévenir l’infection par le VIH/sida.

L'association des assureurs français

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